Valenciennes, le 6 novembre 2021. À l'aéroport de Valenciennes Denain/Charles Nungesser, juste de l'autre côté de la frontière entre le sud-ouest de la Flandre et le nord de la France, le Dova Skylark D-1, originaire de République tchèque, attend son envol. « Rien de mieux », a déclaré votre journaliste Guido Bouckaert, pilote amateur retraité totalisant plus de 500 heures de vol PPL/PIC, faisant de ce Skylark le 136e appareil que notre homme a piloté.

L'aéroport Schengen de Courtrai-Wevelgem est avant tout un aéroport d'affaires, un quart de ses vols étant effectués par hélicoptère. À cela s'ajoutent une centaine d'avions privés, ainsi que des vols de formation au pilotage (professionnel ou amateur).
L'aérodrome de Moorsele, situé à proximité immédiate de cet aéroport international du sud-ouest de la Flandre, est devenu une plaque tournante majeure pour l'aviation ULM/VLA. De là volent des joyaux tels que le VL3, le Blackwing, le Shark, le Dynamic Aerospool, le Breezer, et bien d'autres.
Ce serait un plaisir d'y accueillir également le Dova Skylark ; la reconnaissance de celui-ci en tant que VLA par l'Autorité Aéronautique Belge est en cours.

Pourquoi le Dova Skylark devrait-il être particulièrement loué alors que tous les autres types d'avions actuels de ce type sont des joyaux qui sont devenus de véritables avions pour le pur amusant. , mais aussi pour couvrir de longues distances ? Ce Skylark, par exemple, est capable d'un vol continu de cinq heures à une vitesse de croisière de 210 km/h (à 75 % à 3.000 mètres). Ensuite, place à la pause pipi et ravitailler.

Le Skylark garantit des performances de vol maximales car, d'une part, l'avion est équipé d'un système de stabilisation verticale. winglets provoquant l'échappement du flux d'air (tourbillons) en bout d'aile est guidé vers l'arrière, et deux volets à -10° peuvent être sélectionnés dès 160 km/h, ce qui assure immédiatement un vol très confortable à haute vitesse, grâce à la courbure modifiée de l'aile. Ces volets négatifs sont quasiment inexistants sur les avions à moteur (bien qu'on les trouve sur l'UL CTLS de Flight Design ou sur les Sinus, Virus et Virus SW de Pipistrel). Ils sont cependant presque toujours présents sur les planeurs hautes performances (par exemple, le Rolladen Schneider LS4).

Le Skylark est parmi nous depuis un certain temps déjà (depuis 2004) et a bénéficié d'une maturation fructueuse entre les mains d'ingénieurs aérospatiaux allemands, polonais et canadiens. D'origine tchèque, l'avion a également été optimisé par des ingénieurs de Zlin lors d'essais en soufflerie au Canada.

Que la boîte soit construite à partir de 2024-T6 aluminium riveté et non en plastique, représente un retour à une technologie éprouvée. L'empennage en T est également une solution éprouvée. Il ne gêne pas lavage d'hélice Il est également moins sensible aux variations de puissance du moteur. Sous le capot, on trouve généralement un moteur Rotax 912 de 100 ch, mais aussi des moteurs Viking ou D-motor. Il faut un certain temps pour s'y habituer. papillon des gaz à vernier qui est dirigé avec un mouvement rotatif et non étendu ou rétracté.

En vol, nul besoin de manipuler le levier d'activation du parachute (22,5 kg) en cas d'urgence, car la goupille de sécurité a été retirée avant le décollage et le décollage s'est déroulé à 6 m/s et 90 km/h. Le décollage est possible après seulement 280 m (piste en herbe), et avec un atterrissage impeccable, l'avion s'immobilise après 150 m. Il est également particulièrement agréable de constater que point dans le clignotant reste toujours au milieu.
Une caractéristique intéressante est que le Skylark supporte un poids à peu près équivalent à celui de l'avion à vide (E-LSA : 290 kg à vide, 310 kg en vol ; 160 kg en vol à vide). La visibilité est excellente, le cockpit pour deux personnes mesure 1,09 m de large et les performances de décollage (68 km/h) sont excellentes. rabats complets, E-LSA) est le meilleur parmi les UL/VLA (rapport vitesse de décrochage/vitesse de croisière: 3h16).
Le monde rétrécit, le ciel s'élargit, et avec le moteur à 3 800 tr/min, on atteint 130 km/h. À 5 500 tr/min, la Skylark accélère jusqu'à 220 km/h. Peu importe les embardées et les virages de la Skylark, cette boule magique dans le clignotant ne la perturbe pas le moins du monde. Fascinant.

À l'atterrissage, un vent fort souffle perpendiculairement à la piste en service. À 2 250 tr/min et 110 km/h, nous abandonnons les derniers mètres d'altitude et redevenons d'humbles Terriens. Mais la remise des gaz est un plaisir. Nous optons pour une approche et un atterrissage sur la piste en herbe, le vent nous soufflant de face.

Quelque 300 avions Skylark ont volé dans le monde depuis le début du siècle, sans aucun accident mortel. Un chiffre significatif.

Les UL/VLA actuels volent tous avec une fluidité exceptionnelle, grimpent comme aucun autre, se placent facilement dans la configuration prescrite et conservent leur stabilité de vol par mauvais temps. Que demander de plus à un amateur ? Et ce Skylark offre tout cela de manière convaincante.
Pour ceux qui souhaitent construire leur propre avion, un kit haut de gamme est disponible. Son prix est fixé à 78 000 €. Une version préfabriquée coûte 93 000 €. En ajoutant quelques-uns des nombreux extras disponibles (dont un parachute et diverses avioniques), le client devra débourser 117 000 € ; c'est exactement le prix de l'avion, objet de cet article, le F-JIPA.
L'Alouette est attendue les 20 et 21 août 2022 au Festival Schengen de Courtrai-Wevelgem. Le couple Gontcharov (distributeurs pour la France, le Luxembourg et la Belgique) présentera l'Alouette dans le cadre de la spectacle statique Et aussi en vol. En savoir plus sur ce summum du mensonge amateur : www.dovaaircraft.fr


