Aéroport de Kapellen-Wolvenbos

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Kapellen, le 30 août 2010. Il y a un an, un de nos lecteurs nous a demandé des informations sur un aérodrome inconnu et fermé depuis longtemps à Kapellen, près d'Anvers. Naturellement, nous avons fouillé dans les archives et, grâce à Frédéric Van Blerk, l'actuel propriétaire du site, nous avons même trouvé un hangar à avions.

Van Blerk a eu la gentillesse de visiter avec nous le terrain de l'ancien aérodrome le 14 mai 2009. Le point de rendez-vous était la route d'accès à sa propriété, Heidestraat à Kapellen. C'est une propriété privée et absolument inaccessible sans guide. Nous avons effectivement aperçu le hangar dans le pâturage. Il est encore en assez bon état. Les rails des portes coulissantes sont toujours là, mais les portes ont été retirées. À l'intérieur, la terre a été retournée par les vaches qui utilisent le hangar comme abri.

En parcourant de belles avenues et prairies, Van Blerk nous raconte l'histoire de ce domaine et du château néoclassique situé près de l'ancien aérodrome. Le château de Wolvenbos, conçu et construit entre 1919 et 1921 par l'architecte anversois Paul Smekens, était la résidence de la famille Robert Fester-Alice Julia Good. Leur fille, Marie Louise, épousa Roger « Guy » Hansez le 7 septembre 1931. Curieusement, Marie Louise continue de porter le nom de sa mère, Good, dans de nombreux documents.

Hansez au Congo
« Guy » Hansez était, bien sûr, un nom bien connu dans le milieu de l'aviation belge de l'époque, surtout après son vol de retour au Congo belge, accompagné de son épouse, qui était navigatrice. Marie-Louise, soit dit en passant, a écrit un livre sur ce voyage, auquel l'actuelle baronne de Wolvenbos a fait référence après que j'ai demandé des informations sur l'aérodrome (La première liaison Anvers-Léopoldville en quatre jours et demi, publié en 1936).

Couverture du livre de Marie-Louise Hansez-Fester relatant sa fuite entre Anvers et Léopoldville. (Archives Luc Wittemans)

Le de Havilland DH.83 Fox Moth (cn 4033) qui effectua le vol historique fut immatriculé G-ACAJ en novembre 1932 et appartenait au lieutenant d'aviation Edward Hedley Fielden, pilote du prince de Galles et plus tard commandant de bord du King's Flight. Le Fox Moth était donc un avion royal, destiné au service du prince, futur roi Édouard VIII, qui abdiqua en 1936 pour épouser l'Américaine, et surtout divorcée, Wallis Simpson. Les avions royaux britanniques portaient généralement des immatriculations terminées par une double lettre ; c'est pourquoi l'immatriculation fut modifiée en G-ACDD en décembre 1932. Lorsqu'il entra en possession de Hansez le 30 mars 1933, l'immatriculation royale fut remplacée par OO-ENC. L'avion était équipé d'un réservoir de carburant supplémentaire, mais n'était pas équipé de radio.

Le sphinx du renard (OO-ENC) lors d'un vol ludique au-dessus de Deurne. (Archives Frans Van Humbeek)

Le vol Congo du couple Hansez-Good décollait de Deurne le 24 mars 1934 à 5 h 30. Le voyage était financé par la poste belge, qui leur fournissait trois sacs postaux. Le couple traversa déserts et forêts équatoriales, sans aide à la navigation électronique. Ils furent accueillis à Léopoldville le 28 mars 1934 à 17 h 30. Le vol retour commença le 3 avril 1934 et, huit jours plus tard, le Fox Moth atterrissait à Deurne. Camiel Huysmans, bourgmestre d'Anvers, et Lode Craeybeckx, bourgmestre de Deurne, vinrent les féliciter.

Marie Louise et Guy Hansez le 11 avril 1934, lors de la réception de bienvenue après le vol Congo à Deurne. Leur Papillon-Renard est à l'arrière-plan. (Archives Frans Van Humbeek)

Un cortège festif a conduit le couple à la mairie de Kapellen. Deux avions ont survolé le cortège, dont l'un piloté par Jean Stampe. Après la réception à la mairie, le cortège s'est dirigé vers Wolvenbos, où une foule nombreuse, rassemblée à l'aérodrome local, a pu admirer l'OO-ENC.

Quelques jours plus tard, le couple fut nommé Chevalier de l'Ordre de la Couronne par Léopold III. Guy et Marie-Louise furent également faits citoyens d'honneur d'Anvers. La Sabena ne commença officiellement ses vols réguliers vers le Congo que le 23 février 1935. Le Fox Moth fut vendu au constructeur le 14 juin 1935 sous l'immatriculation G-ACDD. Son immatriculation belge avait déjà été radiée le 21 mai 1935.

Le Fox Moth OO-ENC, qui aurait effectué plusieurs vols depuis Kapellen, existe toujours. Il appartient désormais à Vintage Wings of Canada (www.vintagewings.caL'avion est à vendre, et ce serait formidable si ce C-FYPM trouvait un propriétaire belge. Le Fox Moth est vendu 174 000 €. (Photo : Peter Handley, Vintage Wings of Canada)

Avant le de Havilland DH.83 Fox Moth, Guy Hansez avait également possédé deux DH.60G Moth. Le premier fut immatriculé à son nom le 16 août 1932 sous l'immatriculation OO-GUY. Un jour seulement après son immatriculation, ce Moth (numéro de série 5006) aurait été endommagé lors d'un accident à Kapellen. On ignore si cet accident s'est produit sur l'aérodrome de Kapellen. L'appareil fut réparé et reconstruit, puis vola sous l'immatriculation OO-GUT. Moins de deux mois après cet accident, un deuxième DH.66 Moth fut immatriculé à son nom, également sous l'immatriculation OO-GUY (numéro de série 5010).

Hansez avec Simoun et Vega Gull
Les 24 et 25 août 1935, Guy Hansez participa au rallye aérien international de Lympne, au Royaume-Uni, aux commandes du Caudron C-631 Simoun (6956/4) F-ANCF. Il remporta la Wakefield Cup Race. Il devait apprécier l'avion, car il continua à piloter cet appareil immatriculé en France en Belgique. Le 20 janvier 1936, il fut immatriculé à son nom sous le numéro OO-TSF. En avril 1936, il participa avec trois autres collègues au rallye de Raduna Sahariano. L'une de ses compagnes de voyage était la belle pilote française Viviane Elders. Le 28 avril 1936, ils tombèrent en panne de carburant et le quatuor ne fut repéré que cinq jours plus tard par un avion militaire italien sur le sol libyen. Tous survécurent à cette périlleuse aventure. Le passager Hugo Beyerman écrivit un livre sur l'atterrissage d'urgence dans le désert (Une escapade dans le désert de Libye : récit d'un voyage en avion, Bruxelles, 1940). Le 8 février 1937, le Simoun est radié du registre belge.

Environ deux ans s'écoulèrent entre la radiation du Simoun OO-TSF et l'immatriculation du Percival Vega Gull (K-46) OO-ANC, le 30 mars 1939. Ce fait est singulier, car Hansez ne se séparait jamais de son propre avion avant cette date. Il a peut-être également utilisé des Caudron immatriculés en France entre-temps. Il est certain qu'il participa au Circuit International de l'Oasis du 22 au 26 février 1937, avec le Caudron C.634 Simoun F-ANXB (n° de série 7079/01). Une photo de son avion, numéro de compétition 4, est disponible sur  www.1000aircraftphotos.com/Contributions/Visschedijk/7277.htm

Priver
La famille de Guy Hansez et sa belle-famille devaient être plutôt riches. Guy n'achetait pas n'importe quel avion, mais des modèles puissants et confortables. Pourtant, Marie-Louise écrit à la première page de son récit de voyage : « Nous avons une jeune famille qui pratique l'aviation amateur, et nous avons une “jeune famille” ». »
Il ne nous est pas permis de prendre à nos frais les précautions nécessaires à cette expédition. Une jeune famille modeste achète d'abord un Papillon-Renard, puis un Caudron-Simoun et un Goéland de Véga…

Dans le domaine de l'aviation, les affaires de la famille Hansez étaient florissantes, mais en privé, la situation était moins sereine. Le couple divorça le 15 avril 1939 à La Haye. Marie-Louise Fester se remaria à Brentford le 19 juillet 1939 avec Raoul Maurice Verhaegen. Le couple s'installa à Steenokkerzeel le 9 août 1939 et, selon les documents d'archives, s'installa dans la villa Mussenbosch. Malheureusement, les historiens locaux ne peuvent le confirmer.

Après la guerre, Guy Hansez poursuivit ses activités et devint propriétaire de deux Beech UC-43 Traveler (OO-VIT et OO-TAX). Il exploita également un Lockheed 12A (OO-AFA) sous le nom de Hans-Air.

Aucun avion n'a jamais été immatriculé à Kapellen comme base d'attache. Hansez et Fester utilisaient initialement Deurne. Le Simoun, le Traveler et le Vega Gull étaient basés en permanence à Haren. Photo du Beech Traveler OO-VIT de Hansez devant le hangar 7 à Haren. (Archives Frans Van Humbeek)

Hansez et le sport automobile
Comme plusieurs autres pilotes fortunés, Guy Hansez était passionné de course moto. Dans les années 1930, 1940 et 1950, il participa à des courses de vitesse. En 1928, il remporta le Grand Prix des Frontières à Chimay en catégorie 500 cm³ sur une Gillet. À Dinant, le 28 avril 1929, il remporta le Grand Prix Maurice Defoin, également en catégorie 500 cm³, sur une Gillet. À la fin des années 1950 et au début des années 1960, il retourna à la compétition, cette fois au volant d'une Ferrari. Dès 1958, il remporta une nouvelle victoire à Zandvoort. Par la suite, il posséda une Porsche 904, qu'il pilota lors de quelques courses.

Robert Fester, ses avions et l'aéroport
Nous avons déjà écrit que Marie Louise était la fille de Robert Fester, propriétaire du château de Wolvenbos de 1914 à 1952 et également l'homme qui a demandé le permis d'exploitation de l'aérodrome.

Robert Fester possédait trois avions. Le de Havilland DH.60G Moth (cn 5010) OO-GUY fut acquis auprès de son gendre le 21 mars 1933, en même temps qu'il achetait le de Havilland DH.83 Fox Moth (cn 4033) OO-ENC. En février 1936, l'OO-GUY fut vendu au Club d'Aviateurs de Bruxelles. Entre-temps, Robert avait acquis le de Havilland DH.87A Hornet Moth (cn 8024) OO-ROB en novembre 1935, qu'il conserva jusqu'en décembre 1937. Il acquit ensuite le de Havilland DH.85 Leopard Moth (cn 7092) OO-AVD de Suzy Lippens. Avec Jean Stampe, il participa au Rallye du Hoggar en Algérie en janvier 1938. Le duo y remporta la Coupe Air France.

Le Leopard Moth OO-AVD en route pour le Rallye du Hoggar en Algérie. L'appareil a été photographié à Tunis lors d'une escale. (Archives Frans Van Humbeek)

Robert Fester n'était apparemment pas en reste, car le Papillon-Frelon et le Papillon-Léopard étaient aussi des spécimens remarquables à l'époque. Dans les années 1930, il fut un temps président de l'Aviation Club d'Anvers (AAC).

Je n'ai trouvé aucun document officiel sur la date de sa première utilisation, mais il était certainement déjà opérationnel en 1934. Nous n'avons connaissance d'aucune activité durant l'occupation. En mai 1947, Robert Fester (domicilié au Meir 23) demanda à l'Autorité de l'Aviation Civile la réouverture de son aérodrome. Le hangar était toujours là, mais les trois pistes ne pouvaient être utilisées que de jour en raison du manque d'éclairage. Les autorités militaires ne soulevèrent aucune objection à la réouverture de l'aérodrome et, le 5 août 1947, Fester reçut l'autorisation officielle de le rouvrir.

L'aérodrome étant situé à seulement quatre kilomètres de la frontière belgo-néerlandaise, le service des douanes et accises du ministère des Finances avait dû donner son autorisation. Seuls Fester et ses invités pouvaient l'utiliser. Le 12 mars 1949, la licence d'exploitation fut modifiée afin que Jean Stampe puisse également y atterrir sans encombre. Un certain Duchatelet fut autorisé à former les pilotes qui, avec l'autorisation de Fester, souhaitaient utiliser l'aérodrome. Des différends surgirent rapidement avec l'Autorité de l'aviation civile concernant les conditions précises d'exploitation. Le 27 avril 1949, la licence fut suspendue, mais une semaine plus tard, le site put être à nouveau utilisé. Selon Jean Stampe, il avait cessé de l'utiliser depuis mai 1952 ; il n'était plus entretenu, selon lui.

Cette carte (probablement de 1947) montre les trois pistes. Le hangar que nous avons photographié est également clairement indiqué. (Direction générale de l'aviation civile)

Dans une lettre datée du 16 juin 1952 adressée au Conseil de l'aviation civile, Robert Fester signale que son aérodrome n'a pas été utilisé depuis janvier 1951. Le 17 juin 1952, l'aérodrome est officiellement fermé par le Conseil de l'aviation civile.

Stampe et Kapellen
Grâce à Bob Rongé et Luc Wittemans, nous avons obtenu des extraits du carnet de vol du Stampe SV-4B OO-SVE. Ceux-ci prouvent que Jean Stampe a effectivement utilisé l'aérodrome. Son emplacement magnifique et l'hospitalité du parc du château ont dû le charmer. Le 15 août 1951, Jean Stampe effectua un aller-retour entre « Capellen » et « Zoute ». Le 6 septembre 1951, il effectua un aller-retour entre Kapellen et Bruxelles. Ce fut le dernier vol de l'OO-SVE, après quoi l'appareil fut radié du registre belge. Le fait que l'OO-SVE soit resté immobilisé à Kapellen pendant plusieurs semaines pourrait indiquer que Stampe avait accès au hangar.

Jean Stampe et Robert Fester se connaissaient certainement avant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons déjà mentionné que Fester possédait plusieurs De Havilland. Stampe était le représentant de De Havilland en Belgique. Ils ont également participé ensemble au Rallye du Hoggar en Algérie.
En 1947, Jean Stampe et Alfred Renard fondent « Stampe et Renard sprl ». Stampe réside alors au 51, rue Quellin à Anvers, à deux pas de la gare centrale. En 1949, ils fondent « Constructions aéronautiques Stampe et Renard SA ». À cette époque, une société anonyme devait compter au moins sept actionnaires fondateurs. Outre Jean Stampe et Alfred Renard, les actionnaires fondateurs comprenaient l'épouse de Renard, son frère Georges, Robert Caqueue, Stampe et Renard sprl et Robert Fester, propriétaire de l'aérodrome de Kapellen.

En 1956, lors de la fusion de la SPRL et de la SA, Stampe résidait encore Quellinstraat. À cette époque, Frederic William Good, administrateur de société, demeurant à Capellen-Hazeldonck, détenait deux actions. Frederic William est le père de Mary Good, épouse du baron Kronacker et résidente actuelle du château de Wolvenbos. Lors de la dissolution de la SA de Stampe en 1969, les familles Fester et Good n'étaient plus actionnaires. Quoi qu'il en soit, des liens étroits unissaient Stampe aux propriétaires du domaine et de l'aérodrome de Capellen.

Barons
Le 25 février 1952, le baron Paul Kronacker et ses sœurs achetèrent la forêt de Wolvenbos. En 1956, le baron vendit vingt hectares de terres et de forêt à la famille d'agriculteurs Van Coolen. Ils obtinrent un permis pour collecter les déchets ménagers à Kapellen. Les déchets furent déversés à proximité et sur l'ancien aérodrome, en partie dans les fosses d'une ancienne sablière. Le tout fut ensuite recouvert de terre. De magnifiques collines boisées dans les prairies témoignent encore de cette activité, heureusement interrompue en 1977.

Nous souhaitions demander à la baronne si elle se souvenait de l'ancien aérodrome. Lors de notre visite, elle se trouvait sur son yacht dans les eaux méditerranéennes. Un style assez particulier, il faut le dire. Son mari, Paul Georges Baron Kronacker (né le 5 novembre 1897 et le 3 février 1994), était un homme politique libéral belge et ministre dans les gouvernements Pierlot, Van Acker (I, II, III) et Huysmans. En 1963, il fut nommé ministre d'État. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut attaché militaire du gouvernement belge à Londres. Il était également industriel sucrier et dirigeant d'entreprise. Son nom s'écrivait initialement « Kronacher », mais il obtint l'autorisation de le changer en « Kronacker » par arrêté royal du 18 mars 1940. Après notre première visite à Kapellen, nous avons contacté la baronne, mais malheureusement, elle n'avait plus aucun souvenir de l'ancien aérodrome.

Le hangar de l'ancien aérodrome de Kapellen, photographié le 14 mai 2009.
Les rails sur lesquels tournaient les portes de plomb sont encore intacts.
Photo intérieure de l'entrepôt de Kapellen en 2009.

Nous avons appris qu'une sœur de la baronne, Anne Good, vit toujours dans une villa sur le domaine du château. En mars 1949, elle demanda à l'Autorité de l'Aviation Civile l'autorisation d'atterrir sur l'aérodrome de son oncle à bord d'un break Stinson. Elle écrivit qu'elle serait en bonne compagnie : « Je serai accompagnée pour ce vol par Monsieur Jean Stampe, qui, comme vous, aura une grande habitude de cet aérodrome. » Après la Seconde Guerre mondiale, elle s'envola pour le Congo à bord d'un Erco Ercoupe 415CD OO-CMJ. L'aventure aérienne était donc indissociable de la famille.

Le propriétaire actuel de l'ancien aérodrome souhaite aménager un terrain de golf sur le terrain de Wolvenbos. Le hangar serait idéal pour entreposer du matériel agricole. Conscient de la valeur historique du hangar, le propriétaire exclut toute démolition.

Frans Van Humbeek
Photos : Paul Van Caesbroeck

Merci pour le travail d'équipe à Roger Balbaert, Dirk Buytaert, Jean Dillen, Direction générale de l'aviation civile, Frederic Van Blerk, Paul Van Pul, Hubert Verstraeten et Luc Wittemans (recherche préparatoire).
Heemkring Hoghescote asbl (www.heemkring-hoghescote.be/welkom.htm) a publié dans son magazine 't Bruggeske (4e numéro de 2000) un article intitulé « Le couple Kapelse Hansez-Fester réalise la première liaison aérienne entre Anvers et Léopoldstad » par l'auteur Roger Balbaert.

Addendum 1 : Après son divorce, Marie-Louise Fester a effectivement vécu chez Raoul Verhaegen à Steenokkerzeel, plus précisément au 18 de la rue d'Aarschot. Cette rue traversait la chaussée de Tervuurs (aujourd'hui avenue Goris) au niveau du tunnel 25L. Toutes les maisons ont été expropriées dans les années 1950 pour l'extension de l'aéroport de Bruxelles. La maison du couple se trouvait approximativement à l'emplacement de l'actuel dépôt de carburant (parc de carburant HRS) de l'aéroport de Bruxelles. (Hubert Verstraeten, 25 septembre 2010)


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Photo de Frans Van Humbeek

Frans Van Humbeek

Frans est rédacteur en chef de Hangar Flying. Journaliste aéronautique indépendant, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'aviation. Il s'efforce d'aborder presque toutes les facettes de l'aviation belge, mais sa passion réside principalement dans le patrimoine aéronautique et l'histoire des aérodromes belges. Au sein de la rédaction de Hangar Flying, il met également à jour www.aviationheritage.eu.