Belgocontrol et la Défense : accord pour une co-location du contrôle aérien

20170519_BDN_01_VIG.jpg

Steenokkerzeel, le 19 mai 2017. Le Ministère de la Mobilité François Bellot et le Ministère de la Défense Steven Vandeput ont signé un accord avec le protocole sur la colocalisation du contrôle militaire et civil du site Belgocontrol à Steenokkerzeel.

C'est sur cette base que se base l'approche détaillée des avantages de la collaboration et de l'implication active de fournisseurs supplémentaires dans le service de contrôle aérien du plan de transport aérien (ATM - Air Traffic Management), ainsi que dans la logistique et les finances.

La cérémonie de signature groupe de gauche à droite : Johan De Cuyper, CEO Belgocontrol ; Renaud Lorand, Président du Conseil d'administration de Belgocontrol ; François Bellot, ministre de la Mobilité ; Steven Vandeput, ministre de la Défense ; le général de division Michel Ocula, Comopsair ; Colonel Frédéric Givron, Centre de Compétence Air Comopsair.

Les premières discussions entre la Défense et Belgocontrol ont commencé en 2003. L'objectif étant d'arriver « in fine » à une intégration des deux contrôles au sein d'un seul organisme. L'accord actuel entre le gouvernement et Belgocontrol porte sur les modalités contractuelles et la préparation des procédures pour les synergies entre les domaines opérationnels, les méthodes météorologiques, les techniques et la formation afin d'améliorer l'efficacité des services de navigation aérienne fournis aux usagers civils et militaires. Plusieurs initiatives ont été prises en 2013 pour développer la nouvelle communauté radar de Florennes et la signature de l'accord-cadre pour la fourniture de services d'information aéronautique à la communauté. En avril 2015, la Défense et Belgocontrol ont décidé de réaliser une colocalisation communautaire des centres de contrôle aérien civils et militaires au centre de contrôle aérien CANAC 2 de Steenokkerzeel et sur les pistes de l'aéroport de Bruxelles National. La finalisation de la finalisation de novembre 2015 et l'intégration des services de navigation pour les nouveaux organismes.

L'entreprise est basée au centre de contrôle aérien CANAC 2 sur le site de Belgocontrol à Steenokkerzeel.

Pluseur pays les Européens sont les bienvenus et déjà processus selon les différents degrés d'intégration des services de navigation civile et militaire. En Allemagne, Suisse, Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Pologne et Hongrie, les services de navigation civils et militaires font partie d'une même entité. Ils sont d'ores et déjà co-localisés en Angleterre, et en cours de co-localisation aux Pays-Bas.

Bénéfices attendus
Notre espace aérien belge est l'un des plus denses et des plus complexes en Europe. En effet, le territoire national, le territoire belge, en position centrale en Europe, est un carrefour de nombreuses routes aériennes. Nos contrôles doivent en outre tenir compte des zones d'approche des grands aéroports des pays voisins (Londres, Paris, Amsterdam, Francfort). Un trafic important au départ et à l'arrivée des aéroports belges doit être assuré aussi efficacement que possible. Outer Brussels Airport (classe d'aéroport européenne et désignation d'aéroport international), comprend également les aéroports régionaux et se base sur des informations concernant le développement exponentiel du trafic « low cost » à Charleroi, la localisation du trafic de fret et les connexions régionales et aériennes. Le développement des aéroports belges est un élément majeur de leur accessibilité, de leur notation et des conditions d'utilisation optimale de l'espace aérien ainsi que de l'efficacité des services de navigation aérienne.

Les contrôles Belgocontrol au centre CANAC ont 2 ans et les conditions de circulation sont en pleine phase d'approche.

La fragmentation historique de l'environnement européen au sein des zones réservées aux activités civiles et aux opérations militaires privées est particulièrement sensible aux petits salaires. Cette tendance se poursuivra pendant la période de la première bataille mondiale, pendant la longue période du futur et la création d'une alliance militaire occidentale, l'OTAN, et nécessitera de s'appuyer sur les véhicules aériens pour les aérodromes militaires et les zones d'exercices. Ceci répond aux possibilités des itinéraires civils en fonction de la nature et de la croissance des transports. Au dernier jour d'activation des zones d'entraînement de l'environnement militaire, 30 % de l'espace aérien belge seront occupés. Le concept d'utilisation flexible de l'espace aérien (FUA pour « Flexible Use of Airspace ») est un développement progressif et un développement de l'utilisation d'espaces aériens non standardisés, une utilisation permanente de l'espace aérien et du matériel militaire à des fins civiles. Une bonne approche tactique (l'approche de la préparation des tribunaux) est cohérente avec la capacité (nombre de mouvements et d'itinéraires plus directs).

Il s'agit d'une fragmentation progressive de l'environnement spatial et de l'accélération subséquente de l'initiative d'une Union européenne unique (Ciel unique européen), lancée en 2001 par la vice-présidente et commissaire aux transports de la Commission européenne, Mme Loyola de Palacio. La coopération civilo-militaire n'est qu'un sujet d'étude en raison de la capacité et de l'efficacité du trafic aérien en Europe.

Des infrastructures telles que les antennes radar seront mises en commun.

Au niveau de Belgocontrol, l'approche synergétique repose sur la stratégie de défense de la position stratégique de l'entreprise publique et sur la nouvelle conception de la rentabilité de l'initiative SES. L'utilisation des infrastructures modernes et la performance du centre radar CANAC 2 (inauguré en 2010) continuent d'optimiser l'utilisation des infrastructures, tout en réduisant l'importance des activités du centre Belga Radar pendant la période militaire. C'est l'essence même des services fournis par les utilisateurs, avec le plus grand soin pour une utilisation optimale de l'espace disponible.

Résultats de l'étude
L'utilisation de synergies est cohérente avec la défense, garantissant la continuité des services et réduisant les besoins d'investissement et d'équipement des systèmes basés sur le contrôle aérien. De fait, le système ATM de défense est pérenne. L'installation d'un nouveau système de contrôle du trafic aérien adapté aux exigences militaires est indispensable à court terme.

La méthode de développement des services de navigation et des systèmes de défense et des systèmes Belgocontrol évolue en fonction de la synchronisation des spécifications techniques opérationnelles des méthodes quasi-identiques, et de la base des nouvelles exigences de l'initiative unique.

Les antennes de radiocommunications de Belgocontrol sur le site de Steenokkerzeel.

Les domaines de développement (ATM – air traffic management - gestion du trafic ; CNS – communication, navigation et surveillance ; météorologie aéronautique ; AIS – information aéronautique), l'intégration des services, la rationalisation et l'exploitation de la commune d'équipements permettront de réaliser des économies en terme de coût et de ressources humaines pour 50 à 60 millions d'euros sur une période de 15 ans et l'hypothèse de tutelle additionnelle (maintien des centres de contrôle environnemental actuels, CANAC 2 et Semmerzake). Ceci est également important en raison du niveau d'intégration des services, du contrôle aérien civil et militaire et de la simplification de l'espace aérien. Cela est dû à l'intégration de l'évolution du système de contrôle aérien et à l'harmonisation de la formation des licences de contrôle aérien.

Les services de météorologie aéronautique des deux organismes (Belgocontrol et la Défense) devraient à terme également fusionner.

La synergie entre les forces civiles et militaires repose sur une collaboration gagnant-gagnant et favorise les utilisateurs civils et militaires. La continuité des opérations aux niveaux national et international est garantie par le maintien de l'expertise de la défense et des compétences en matière de trafic et de météorologie aéronautique. Cette synergie prévoit le recours à des professionnels pour l'utilisation de l'espace aérien belge, en associant la compétitivité de l'espace aérien belge à l'accessibilité des aéroports belges.

Mise en œuvre
La signature des ministres de la tutelle des deux organismes belges de contrôle aérien est la première étape d'un projet permanent de collaboration étalé en cinq phases.

Le fonctionnement du radar du centre CANAC 2 et la future position des contrôleurs militaires (le pétale la plus proche).

La colocalisation à Steenokkerzeel des services de trafic et d'opérations militaires assurés par l'ATCC du Semmerzake et par l'ACC de Belgocontrol a débuté en 2019 : les services du contrôle "en route" et les informations des services complets (FIC) civils et militaires au centre du même contrôle.

Les deux partis se réunissent avec l'intention d'évoluer contre l'intégration des services civils et militaires. La troisième phase ambitionne d'effectuer en commun tout nouvel investissement utile aux deux parties. Une vision de la communauté de l'espace aérien repose sur l'utilisation des personnes, de la société civile et des militaires, ainsi que sur le développement de l'espace aérien et l'efficacité de l'espace aérien. Cinquième élément : un plan de contingence commun de développé pour aux cas d'interruption d'une partie des services de navigation aérienne.

Ces propositions résultent de conclusions basées sur des conventions spécifiques concernant la Défense et Belgocontrol. Depuis 2019, un nouveau groupe de services a été créé par la communauté.

La première phase du transfert des contrôles militaires de Semmerzake vers Steenokkerzeel impliquera une centaine de personnes. Cependant, l'infrastructure (installations radar) et le personnel de soutien continueront de fonctionner au fil du temps, tout comme le site. Le processus d'élaboration des bandes magnétiques fait partie du processus initial précédant l'intégration des deux services de contrôle aérien. Les aspects sociaux et humains sont également importants et contribuent à la relation entre les deux parties.

Les deux ministres signent le protocole d'accord lors de la phase de colocalisation entre les contrôles civils et militaires.

La cérémonie de signature du 19 mai 2017 est symbolique. Il a fallu quatre ans et trois déclarations gouvernementales successives pour votre arrivée. Le processus d'entamé dure encore sur de nombreuses années. Quant à la réalisation des bandes, il s'agit seulement d'une question d'orientation pour les espaces européens européens, non pas en plus des critères de souveraineté nationale, mais aussi pour le fonctionnement des interétatiques des catégories d'Américains, selon les soldats de la société civile.

Guy Viselé

Photo de Guy Viselé

Guy Viselé

Pilote privé et lieutenant-colonel réserve de la force aérienne belge, passionné d'aviation, ses débuts dans la carrière aéronautique publique. Votre passe ensuite vingt ans chez Abelag Aviation où il termine comme Executive Vice-President. Après dix ans comme porte-parole de Belgocontrol, il devient consultant pour l'EBAA (European Business Aviation Association). Journaliste indépendant qui a collaboré avec des revues aéronautiques belges et a rejoint Hangar Flying en 2010.